En résumé
Sept personnes arrivées à un point de rupture professionnel, familial ou amoureux décident de prendre des vacances pour se donner la chance de se remettre sur pied. Ces sept individus choisissent alors de partir en croisière et vogueront, sans nécessairement faire connaissance, sur le même somptueux bateau qui navigue sur les eaux émeraude de l’Alaska.
Ce qu’ils ne savent pas c’est que l’Alaska, étrangement, détient un record de disparitions de personnes chaque année. Est-ce l’une des raisons pour lesquelles le nombre de croisiéristes se trouve souvent diminué au cours d’un séjour sur ces navires de plaisance? Et comment l’expliquer?
Il y a ceux qui ratent le départ et restent à quai, ou encore ceux qui passent par-dessus bord par accident ou de façon volontaire. Mais les autres? Qu’est-ce que le destin a réservé à ces sept passagers? Et pourront-ils échapper au sort qui les attend?
Qui sont les personnages?
Aucun des personnages n’est une personne réelle. Chacun d’entre eux est une création fictive inspirée de plusieurs choses: des individus que j’ai rencontrés au cours de ma vie, des gens que j’estime beaucoup pour la plupart, des expériences que j'ai vécues, des différents aspects de ma personnalité mélangés à celles des autres et à qui j'ai donné une touche caricaturale. Par ailleurs, je ne suis aucun de mes personnages tout en étant un brin présent dans chacun d'eux.
D'où vient l'idée?
Lorsque j’avais acheté ma première croisière, mon père m’avait prévenu de faire attention puisqu’il y avait toujours un nombre « x » de personnes qui embarquait sur le bateau et un nombre « y » de gens qui allait en débarquer à la fin du voyage. J'ai donc entrepris le voyage en restant alerte, à savoir s’il s’agissait uniquement de l'avertissement d’un papa poule ou si l’information était véridique. Après des recherches sur internet et après en avoir jasé avec certains membres du personnel sur différents navires, force est de constater que c’est effectivement le cas. Au risque de me répéter, certains manquent le bateau lors d’une escale, d’autres tombent par-dessus bord et il y a des disparitions inexpliquées. Il y a d’ailleurs quelques articles à ce sujet sur le Web ou des vidéos sur la chaîne Youtube. Dans l’Antiquité grecque, on racontait que c’étaient les sirènes qui envoûtaient les marins avec leur chant pour qu’ils se jettent à la mer et se tuent.
Pourquoi avoir choisi de situer l'histoire dans le cadre d'une croisière?
J'ai découvert le monde fantastique des croisières en 2011. Je trouve, malgré ce que pourrait laisser croire mon roman, que c'est une façon de voyager sécuritaire, efficace et surtout, agréable. Il s'agit pour le voyageur de faire attention comme partout ailleurs. Par exemple, ce n'est pas une bonne idée d'abuser de l'alcool, surtout si l'on décide par la suite d'aller se balader sur la promenade extérieure.
La croisière nous permet de faire plusieurs escales dans un court laps de temps. Il est certain que le temps passé à visiter chacun des sites se fait un peu à la course, mais cela est suffisant pour déterminer si le lieu nous plaît ou non. Ensuite, il est possible de planifier un nouveau voyage incluant uniquement les destinations qui nous ont séduit afin de les explorer davantage et ainsi éviter les déceptions. De plus, pendant que le navire se déplace, le croisiériste peut profiter d'un éventail de services et d'activités mis à sa disposition pour le divertir. Il est loin d'être confiné à son siège pendant le trajet comme lors d'un voyage en train ou avion.
Pourquoi l'Alaska?
La première fois que j'ai eu la chance de voyager en Alaska, c'était à l'été 1992 avec toute me famille. Mes parents avaient décidé de faire le trajet en motorisé à partir de Québec. Je me souviens que la nouvelle avait été loin de m'enchanter. Je m'étais dit qu'il faisait déjà suffisamment froid ici et que nous n'avions pas besoin d'aller dans le Nord pendant la courte période où l’on avait un peu de chaleur. Une fois sur place, j'avais constaté que la température estivale à l'intérieur des terres est chaude et confortable. On peut aisément se promener en t-shirt et en bermuda. Cela dit, lorsque nous étions allés faire une excursion dans les glaciers, nous portions nos manteaux d'hiver et nous avions notre tuque sur la tête. Ma conclusion alors était qu'en Alaska il fait chaud lorsque nous sommes sur le plancher des vaches et que sur l'eau, c'est comme dans un réfrigérateur. Finalement, l'expérience avait été enrichissante, notamment le fait de vivre le soleil de minuit.
À l'hiver 2014, j'étais allé en croisière dans les Caraïbes. Après l'un des spectacles du soir, la cheffe de l'animation était venue parler au micro. Elle avait expliqué que pour les mois qui allaient suivre, le navire ferait le tour des Amériques pour arriver en Alaska à l'été. J'avais alors eu la même réaction qu'à mes onze ans. Je m'étais dit que jamais elle ne me verrait là étant donné que la majeure partie du voyage se ferait sur l'eau. Finalement, en juillet de la même année, j'avais reçu une promotion de la compagnie par la poste. Comme je ne pouvais pas la laisser passer, j'avais décidé de tenter ma chance et d'y aller pendant le mois d'août.
Je suis littéralement tombé sous le charme. Je me suis rendu compte que c'est un endroit qui gagne à être découvert sous tous ses angles. J'y suis même retourné deux autres fois par la suite et je pourrais y retourner encore. Cela étant dit, c'est un voyage pour les gens qui, comme moi, aiment la nature et la tranquillité.